Les livres publiés par MALTAE Edition s'adressent autant à un public large que spécialisé; ils diffusent des travaux de recherche, des études, des créations issues de la culture locale, ou enfin rééditent des ouvrages oubliés ou épuisés que l'actualité des territoires mérite de re découvrir.
L'approche principale veut réunir nature et culture, terre et mer, arts et sciences notamment dans ses deux collections " lire et "écrire le paysage " et " archives du territoire".
Le prix des ouvrages inclut le transport
Découvrez comment le train-train de deux personnes âgées dont la vie qui est un long fleuve tranquille, peut devenir soudain tumultueux et plein de rebondissements. Une aventure qui peut arriver à tout âge et à n'importe qui. Vous reconnaîtrez à n'en pas douter une ressemblance avec certains passages de votre vie ou celle de vos connaissances...
Henriette Picquart et sa voisine Yvonne mènent une vie à la mesure de leur âge, pavée de petits faits ordinaires et n'attendant rien du train-train des évènements. Les évènements, eux, n'attendront pas pour les bousculer. Yvonne en tremble encore.
Et c'est bien le drame : "parce que, tu veux que je t'dise, Yvonne, personne n'est à l'abri d'un choc, et y a des fois où la vie ça tient même pas à grand chose"...
Réalisateur et chef-monteur de documentaires pour les télévisions, Christian Girier a publié en 1997 aux editions de l' Harmattan un première roman, Qalame et en 2000, une nouvelle dans un ouvrage collectif publié par les édition MALTAE "Mémoire à Lire, Territoire à l' Ecoute".
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COMMENTAIRES DES LECTEURS :
1) Et si la chute de la noisette, ses conséquences parfois plus que tangibles sur la vie d’un personnage, n’était finalement que la métaphore du travail de l’écrivain. Un coup d’œil avant, un coup d'œil après, pleine ou défaite, ronde ou en morceaux, la noisette referme en son cœur une histoire qu’il faudra, comme au « montage », remettre dans l’ordre, dans son étonnante complexité… Mais les choses ont-elles un ordre ?
Les personnages qui habitent ce court roman, sont tous aussi savoureux les uns que les autres, tous ont leurs petits rêves, leurs manies, leurs secrets… Tous partagent au moins une chose, peut-être une noisette, qu’elle se trouve dans le compotier, dans le gâteau de Savoie, ou dans le rayonnage. Tous ne se connaissent pas et pourtant, tous sont responsables, solidairement coupables, de ce qui arrivent malgré eux, à l’un d’entre eux.
Un roman qui se lit d’une traite, en se délectant de son goût de noisette. Un texte qui vous titille l'esprit et vous fait gamberger.
J'ai beaucoup aimé ! Un grand merci à l’auteur !
Anne D.
http://lily-et-ses-livres.blogspot.com/2010/05/chute-dune-noisette-christian-girier.html
2) Toute l’originalité du roman de Christian Girier réside dans le fait que les protagonistes se rencontrent sans le savoir, au cours d’un très bref événement qui, selon le prisme choisi, est totalement anodin ou de l’ordre de la compréhension même du monde : la chute d’une noisette.
Emmanuelle B.
3) Je viens de passer d'excellents moments en compagnie d'une noisette, un véritable texte initiatique qui met bien en évidence ce que l'on appelle l'interdépendance sans toujours bien comprendre ce que c'est. J'ai trouvé avec plaisir ce sens du comique acerbe mais jamais méchant, elles sont très attachantes ces 2 vamps.
Pierre C.
4) C'est savoureux, jubilatoire. Chaque détail est très documenté avec une précision qui ravit. L'O'cédar !… La façon dont chaque détail devient un élément de l'intrigue sans en avoir l'air !
Le regard est aimant, un regard sur la vie et l'humanité à travers les "petites choses", le quotidien, le banal, les situations les plus réelles, tout ce qui fait que l'on est seul, soi avec soi ! Depuis, je me regarde vivre à travers ce regard là. Je ne peux plus m'en empêcher. Et j'aime beaucoup.
Renée R.
4) Elles ne peuvent plus se supporter ni se passer l'une de l'autre. Elles ont milité pour changer le monde quand elles avaient l'âge de l'enthousiasme, ce monde qu'elles subissent maintenant en une grincheuse rébellion dans leurs mots de tous les jours. Le vieux que je suis aussi les comprend si bien ! Le livre ouvert, je n'ai pas pu le refermer avant la fin. Curiosité amusée, oui, d'abord, mais aussi, très vite, attendrissement, compassion, attachement à ces deux vieilles si vivantes dans leur fin de vie. Et la noisette dans tout cela ? On la sent du bout du doigt, tout au long du récit, façonnant leur destin sans qu'on s'en aperçoive.
Maurice J.
5) Avec un style intimiste, tendre parfois drôle, avec une écriture dépouillée, Christian Girier, réalisateur, met en exergue le quotidien de gens très ordinaires et signe ainsi une mise en scène pour la moins singulière et originale. Comme Marguerite Duras aimait à dire : "Plus tu vas au particulier, plus tu vas au général". Un roman à découvrir absolument !
Marie T.
6) Chute d'une noisette se laisse lire comme on se laisserait aller à suivre le battement d'aile d'un papillon. Menée dans un style très animé, incisif et drôle, une sorte d’enquête se dessine en filigrane qui voudrait dénombrer les causes d’un meurtre dont le responsable est finalement difficile à identifier. Car le hasard et l’apparente inconséquence de nos actes quotidiens sont de la partie.
Visuel comme un film, Chute d’une noisette se lit comme un polar et se déguste comme un café́ pris au comptoir, sur le pouce : en une seule fois, d’un trait mais par petites lampées, au rythme imposé par le fonctionnement naturel des corps en mouvements.
Les Éditeurs